Les techniques de communication pour parler en public

parler en public

Prendre la parole en public n’est pas du tout facile. Ce n’est pas tout le monde qui peut devenir un orateur professionnel. Un seul petit incident et on peut perdre tous nos moyens devant la foule. Un sondage réalisé en 2014 a estimé que la majorité des Américains craignent de prendre la parole en public. Votre cas n’est donc pas isolé. Et heureusement, il existe des astuces pratiques permettant de capter l’attention de votre auditoire.

Fixer un objectif et planifier le discours en fonction

Vous allez vous lancer prochainement dans une conférence ou dans un événement, et vous serez sollicité à prendre la parole en public. Pour vaincre votre peur, posez-vous les bonnes questions. Quel est l’objectif de votre discours ? Quel message souhaitez-vous véhiculer ? Quelle est la nature du public (jeune, des âgés, mixte, international…). Vos réponses vous aideront à choisir la meilleure façon dont vous allez délivrer votre message.

La clarté, la simplicité et la concision sont les secrets de la réussite d’un discours. L’astuce est d’aller directement à l’essentiel, tout en privilégiant les phrases réfléchies. Vous devez rester dans l’objectif de transmettre un message fort pour marquer les esprits. Les phrases alambiquées sont donc à éviter. Opter plutôt pour le fameux « sujet-verbe-complément ». Ainsi, vous ne vous perdrez pas dans vos idées.

Pour délivrer un discours concis, il faut prendre le temps de faire un plan. Dans l’idéal, la présentation doit être découpée en 3 parties. Celles-ci se baseront sur 3 idées principales. Sachez également que vous risquerez de perdre votre audience si votre présentation excède les 30 minutes. Il est donc important de bien ordonner les idées.

Faire le discours avec dynamisme

Bien qu’il y ait un pupitre pour faire votre présentation orale, pensez à utiliser l’espace. Le but est de savoir allier discours verbal et corporel. Cela vous permettra également de jouer sur les tonalités. En effet, cette astuce est très pratique pour éviter de s’exprimer de façon monocorde. Elle permet également de donner vie à votre présentation orale. En outre, il faut adopter une cadence de 110 mots par minute lorsqu’on parle. Concrètement, ne parlez ni trop lentement ni trop vite.

Une présentation orale doit, dans l’idéal, être dynamique et animée. N’hésitez pas à utiliser et à varier les outils de communication (vidéo, démo, invités…). L’auditeur ne restera pas ainsi dans la monotonie. Aussi, vous vous donnez l’occasion de valoriser votre idée. Et enfin, prenez le temps de parler à votre public pour ne pas tomber dans la redondance. Entre autres, vous pourrez faire tester votre produit directement par le public.

Utiliser des termes compréhensibles

Les orateurs ont souvent tendance à user des mots trop techniques que le public ne comprend pas forcément. Pourtant, l’objectif est de partager une idée, de délivrer un message, d’informer… Il est donc essentiel d’employer des termes compréhensibles de tous. Si possible, évitez de donner trop de chiffres, sauf s’ils sont indéniables. Par exemple, ne dites pas que l’iPod dispose de 128 Go de mémoire, mais avec ce gadget, vous emportez un millier de musiques dans votre poche.

Droits de l’enfant : liste et détails

Droits de l’enfant

Si le terme « enfant » est étymologiquement défini de différentes façons, chez les Romains, il fait référence à un individu dès sa naissance à l’âge de 7 ans. Mais cette notion s’est beaucoup évoluée à travers les cultures et les siècles. De nos jours, on situe un enfant de sa naissance à l’âge adulte. Mais là encore, on constate une variation d’une culture à une autre. Toutefois, le terme « enfant » est défini plus précisément par la Convention internationale des droits de l’enfant en 1989.

Une convention reconnue unanimement par 195 États

Les enfants sont considérés comme vulnérables, car ils ne disposent ni de droit de vote ni d’influence économique et politique. Cependant, l’évolution saine des enfants est primordiale pour l’avenir. Ainsi, depuis 1989, la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) est devenue la base de toute l’action d’UNICEF. De cette convention est construit un monde adapté au développement des enfants. Concrètement, il s’agit du premier texte qui a reconnu les moins de 18 ans comme étant des êtres ayant des droits économiques, sociaux, culturels, civils et politiques. Autrement, ils sont porteurs de droits obligatoires, non négociables et fondamentaux. À noter que ce texte a été adopté à l’unanimité par 195 états.

Mais bien plus qu’un simple texte symbolique, le contenu contraint les États signataires à garantir et à défendre les droits des enfants, et ce, sans distinction. D’ailleurs, un contrôle de la mise en exécution de la convention est réalisé par le Comité des droits de l’enfant. Ce dernier est composé d’experts indépendants qui examinent les rapports publiés par les états membres.

Quels sont les contenus fondamentaux des droits des enfants ?

La convention comprend 54 articles relatifs aux droits des enfants. Entre autres, elle énonce qu’un enfant a le droit d’avoir une nationalité et une identité. Il doit aussi bénéficier d’un soin, de protections contre les maladies et d’une alimentation équilibrée et suffisante. Un enfant a, en outre, le droit de disposer d’un enseignement digne de son âge. Il doit être protégé de toute forme de maltraitance, d’exploitation et d’abus. Par ailleurs, le droit de jouer et de s’adonner à des loisirs, le droit à la liberté d’information, de participation et d’expression… autant de droits faisant que le contenu de la convention est un texte complet.

Plus précisément, quatre grands principes constituent le socle de la convention. Il s’agit de l’intérêt supérieur de l’enfant, la non-discrimination, le droit de vivre, de se développer et de survivre, ainsi que le respect des opinions. Le texte principal est complété par trois autres protocoles. Le premier a pour objectif la protection des enfants contre la guerre (participation à des conflits armés). Le second vise à le protéger contre la vente d’enfants, la prostitution et la pornographie. Enfin, le dernier protocole concerne la procédure internationale qui doit permettre à tout enfant de déposer une plainte en cas de violation de ses droits. Celle-ci est à envoyer directement au Comité des droits de l’enfant.

Respecter les droits des enfants constitue, cependant, un combat quotidien en dépit de l’engagement des États membres. On voit encore, de nos jours, autant de fléaux privant les enfants de leurs droits.