Archive dans 27/10/2020

Qu’est-ce que la garantie de protection juridique ?

La garantie « protection juridique » est une assurance. En cas de litige avec un tiers ou de procédure juridique, elle permet de les faciliter. Elle est également essentielle après un accident de la route. On peut souscrire cette garantie seule ou avec un autre contrat d’assurance. Son coût varie suivant la formule choisie. Et les frais couverts par la garantie et les frais exclus sont indiqués dans le contrat. Qu’appelle-t-on garantie protection juridique ? Comment fonctionne-t-elle ? Quel est son principe ? Voici toutes les clés pour mieux comprendre l’utilité de cette garantie.

La garantie protection juridique : comment ça marche ?

La garantie protection juridique est aussi connue sous le nom de « défense recours ». Dans le cas où la victime d’un sinistre souhaite poursuivre un tiers en justice, la garantie prendra en charge son recours. Et dans le cas d’une poursuite après un accident, la garantie prendra en charge également la défense pénale.

Après un sinistre, la protection juridique prend en charge les frais de justice gratuitement. Si besoin, l’assureur peut aussi mandater un expert, toujours à ses frais. La garantie couvre généralement les honoraires des avocats, les frais d’expertise, et les frais de procédure.

A savoir que la garantie protection juridique peut apporter « un avis de principe ». En d’autres termes, elle pourra répondre à toutes interrogations d’ordre juridique ou administratif sur le domaine automobile. Il est également à noter que la protection juridique est bien distincte de la responsabilité civile.

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Activer la garantie de protection juridique : quel est le processus ?

La garantie protection juridique est activée dans toute situation liée à la voiture qui entraîne un litige irrésolvable. On peut la souscrire dans un contrat spécifique de protection juridique. Elle peut aussi être intégrée dans un contrat, par exemple, dans une assurance multirisques habitation ou automobile. Elle ne pourra donc intervenir que dans la limite du champ d’application du contrat. Elle peut être incluse dans certaines prestations. Certains contrats de cartes bancaires peuvent en comporter.

Si la garantie est intégrée dans un contrat global, il n’y a pas de coût supplémentaire. S’il s’agit d’un contrat spécifique, le coût est variable selon la compagnie d’assurance et l’étendue de la garantie. Il n’est pas obligé de choisir l’avocat proposé par l’assureur, le choix de l’avocat est libre.

Le contrat peut prévoir certaines limites. Les domaines d’intervention sont limités. L’assurance n’interviendra pas dans le seuil d’intervention. Au-dessus du plafond de prise en charge, la charge reviendra à l’assuré. Des limites telles qu’un plafonnement des honoraires d’avocat, des limites territoriales d’intervention et des délais de carences sont aussi à prévoir.

La majorité des litiges se règle souvent à l’amiable, soit par, l’intervention d’une équipe de juristes qui informe l’assuré et conduit avec lui les négociations avec son adversaire ; soit par des experts spécialisés dans le domaine dont relève le litige pour étayer le dossier.

Les actions en cas de conflit de copropriété

conflit de copropriété

Les conflits en ce qui concerne la copropriété sont de plus en plus fréquents. La copropriété se définit comme la propriété de plusieurs personnes sur un seul bien. Les raisons qui occasionnent les conflits sont très variées. En fonction de la gravité des conflits, vous avez le choix entre les résoudre à l’amiable ou bien recourir à la procédure judiciaire pour leur règlement. Voici donc nos quelques conseils pour vous accompagner dans la gestion de conflit de copropriété.

L’intérêt de recourir à la procédure à l’amiable

En cas de conflits en matière de copropriété, le premier réflexe consiste à recourir au tribunal judiciaire. Pourtant, la voie amiable est une alternative à la voie judiciaire et présente d’ailleurs des avantages inégalés non seulement en termes de rapidité mais aussi en termes de coût. Le fait est que vous savez sans doute que les procès, si vous décidez de passer par la voie judiciaire, sont longs et coûteux. Il y a donc de quoi vous décourager. Le règlement à l’amiable pallie justement à ces problèmes en vous permettant de faire des économies considérables et en ne vous faisant pas perdre votre temps. Ce type de règlement consiste à trouver un terrain d’entente entre les deux protagonistes à travers une discussion amiable.

Le recours aux tribunaux judiciaires

Le recours aux tribunaux judiciaires est aussi très fréquent en termes de conflits relatifs à la copropriété. Voici donc les points importants auxquels vous devez accorder votre attention.

Le respect des délais de prescription

Faites très attention aux délais de prescription qui sont imposés par la loi. En général, vous devez agir en justice dans les 10 ans pour que votre demande soit recevable. Ce délai peut être raccourci à 5 ans seulement comme pour le cas par exemple de la contestation de la répartition des charges.

Zoom sur la question de compétence juridictionnelle

Le choix de la juridiction devra se faire de manière très réfléchie. Faites attention à ne pas vous tromper de juridiction, autrement votre recours sera rejeté et vous serez tout simplement débouté. Le choix de la juridiction compétente devra se faire en effet en fonction de la nature du conflit en question et aussi du lieu où se trouve l’immeuble litigieux. Voici donc ce que vous devez savoir en termes de compétences juridictionnelles :

  • Le tribunal de grande instance ou TGI est compétent pour les litiges relatifs aux copropriétés, notamment la contestation d’une décision d’AG, le conflit au sujet du règlement de copropriété, la répartition des charges, les impayés dont le montant est supérieur à 10 000 €, pour ne citer que quelques-uns. Pendant tout le procès, vous devez prendre un avocat spécialisé dans la copropriété pour vous représenter et vous défendre.
  • Le tribunal d’instance ou TI quant à lui est compétent pour les litiges relatifs aux charges impayées dont le montant est compris entre 4 000 et 10 000 €, mais aussi en cas de troubles du voisinage.
  • La compétence du juge de proximité est admise pour les conflits dont l’enjeu estimé est inférieur à 10 000 €.
  • La compétence du conseil de prud’homme est admise dans les conflits de copropriété relatifs au contrat de travail du gardien.